Le chef du Conseil de la souveraineté soudanaise, Abdel Fattah al-Burhan, est arrivé dans l’État frontalier de Gadaref avec l’Éthiopie, un jour après que l’armée soudanaise a annoncé qu’une force qui lui était affiliée avait été prise en embuscade par des milices éthiopiennes à l’intérieur du territoire soudanais, ce qui avait entraîné des pertes en vies humaines et en matériel.
Des sources ont déclaré qu’Al-Burhan a tenu une réunion avec des chefs militaires dans la ville de Gedaref, à un moment où l’armée soudanaise a poussé des renforts militaires à la frontière avec l’Éthiopie.
Une déclaration du Conseil a indiqué qu’il suivait avec intérêt les événements en Éthiopie et que le Soudan avait accueilli des milliers de réfugiés éthiopiens.
Le Conseil des ministres soudanais a renouvelé son soutien aux forces armées et sa confiance dans leur capacité à protéger les frontières du pays et à repousser toute agression.
Pour sa part, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a déclaré que son gouvernement « suit de près l’incident » à la frontière éthiopienne-soudanaise.
Il a confirmé – dans un tweet sur son compte Twitter – que de tels incidents ne rompraient pas les liens entre les deux pays.
À son tour, l’Égypte a affirmé sa condamnation (de ces événements) et sa pleine solidarité avec le Soudan après que des éléments de l’armée soudanaise ont été pris en embuscade par les forces et les milices éthiopiennes, qui ont fait des morts et des blessés.
Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères a déclaré: «La République arabe d’Égypte présente ses sincères condoléances au Soudan frère pour les victimes de l’assaut malheureux contre les forces armées soudanaises dans la soirée du mardi 15 décembre 2020, dans la région de Jabal Abu Tayyour, à côté de la frontière éthiopienne.
La déclaration a souligné que l’Égypte soutient pleinement le droit du Soudan de protéger sa sécurité et d’exercer sa souveraineté sur ses terres, et souligne la nécessité de prendre toutes les mesures possibles pour empêcher que de tels événements ne se reproduisent à l’avenir.
Dans ce contexte, le «Front révolutionnaire» soudanais a annoncé aujourd’hui, jeudi, son soutien «illimité» à l’armée de son pays face aux «attaques répétées aux frontières».
