Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé vendredi les parties au conflit dans le nord-ouest du Soudan à « s’abstenir de combattre » et à éviter toute escalade, dans une déclaration sur son porte-parole, le secrétaire général de l’ONU a indiqué qu’il avait reçu « des informations de plus en plus alarmantes sur une escalade significative des tensions entre les parties armées à El Fasher », dans le nord du Darfour, notant que « l’attaque de la ville aura des conséquences catastrophiques pour la population civile ».
« L’escalade des tensions a lieu dans une région au bord de la famine », a-t-il ajouté, réitérant son appel à toutes les parties à s’abstenir de combattre dans cette région du pays, lors d’une conférence de presse tenue début avril, un an après le déclenchement du conflit au Soudan, Guterres a souligné que la région d’El Fasher est un centre humanitaire des Nations Unies, « assurant la distribution d’une aide vitale dans les cinq États du Darfour en fonction des besoins », le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk, a exprimé sa profonde préoccupation face à l’escalade de la violence dans la ville d’El Fasher et ses environs au Darfour-Nord.
Le porte-parole du Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, Seif Magango, a déclaré lors d’une conférence de presse vendredi qu’au moins 43 personnes, dont des femmes et des enfants, avaient été tuées, alors que les combats se poursuivaient entre les forces armées soudanaises et les forces de soutien rapide.