Le président gabonais par intérim a nommé le général Brice olegy Nguema, les membres du Bureau du Comité Constitutionnel national, chargé de rédiger la nouvelle constitution sur la base des décisions issues du dialogue national, selon un communiqué publié par la Commission de transition et de restauration institutionnelle, la ministre de la réforme institutionnelle, Muriel minkwe mintsa “, » coordonnera le travail de ce bureau”, parmi les membres de ce comité figurent la ministre de la Défense nationale, le général de division Brigitte onkanawa, et le ministre de la Justice, Paul-Marie gundjut. Le Bureau du Comité constitutionnel national a été formé après le renvoi du rapport général du dialogue national global, le 30 avril, au Président de transition.
Le Conseil militaire, qui a pris le pouvoir en août, dit viser la tenue d’élections en août 2025, une nouvelle constitution sera présentée fin octobre 2024 et un référendum sur son adoption se tiendra de novembre à décembre 2024, le général Nguema a mené un coup d’État militaire le 30 août 2023 contre le président Ali Bongo Ondimba peu de temps après avoir annoncé sa réélection pour un troisième mandat, et a installé Nguema deux jours plus tard comme président par intérim, jurant alors de “rendre le pouvoir aux civils” par des “élections libres” après une période de transition non précisée, immédiatement après le coup d’État, le général Oleg Nguema a nommé de nouveaux membres au gouvernement, à l’Assemblée nationale, au Sénat et à la Cour constitutionnelle.
La « Charte de la période de transition » élaborée par les nouveaux dirigeants de Libreville, qui sert de constitution intérimaire du pays, stipulait que les membres du gouvernement, les présidents de la Chambre des représentants et du Sénat, les généraux, les membres de la commission militaire de transition dirigée par le chef de l’Etat, étaient interdits de se présenter aux prochaines élections présidentielles, à l’exception du seul Oleg Nguema, le coup d’État d’août au Gabon était le huitième en Afrique de l’Ouest et du Centre depuis 2020. Des saisies similaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont été motivées en partie par la frustration suscitée par l’incapacité des autorités à protéger les civils contre l’escalade de l’insurrection qui s’est propagée à travers le Sahel et au-delà au cours de la dernière décennie.