Politique

Deux mille personnes ont été tuées dans un siège étouffant sur l’Ituri dans le nord-est du Congo démocratique

2144 personnes ont été tuées pendant 3 ans d’état de siège en Ituri dans le nord-est de la République démocratique du Congo, selon un rapport publié par des organisations de la société civile de cette région, après avoir évalué la situation sécuritaire dans la province, le coordinateur des forces de la société civile en Ituri a déclaré dans un document “ » sur le plan sécuritaire, le bilan a atteint 2 144 morts, 246 blessés, 489 enlevés, 2 217 maisons et 19 camions incendiés, en trois ans depuis mai 2021. Au cours de ces trois années, la violence en Ituri a atteint son apogée”.

Selon la même source, au moins 11 personnes ont été tuées, dans la nuit de lundi à mardi dernier, par ces Forces démocratiques alliées dans la région d’irumu, pour rappel, le 19 avril 2024, à Bunia, la capitale de la province de l’Ituri, cinq groupes armés ont signé, en présence du vice-Premier ministre et Ministre de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba, un document d’engagement à la “cessation immédiate” des hostilités, malgré cet engagement, les violations des droits de l’homme par ces milices se poursuivent, d’autant plus que l’alliance des Forces démocratiques, le groupe armé le plus sanglant de cette partie de la République démocratique du Congo, lié à l’État islamique, était le plus grand absent de l’accord.

Début mai 2021, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a déclaré “l’état de siège  » dans deux provinces de l’est du pays confrontées à des violences commises par des groupes armés, dont des massacres visant des civils. Le porte-parole du gouvernement a expliqué que”le président de la République a informé le Conseil des Ministres de sa décision de déclarer l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri conformément à l’article 85 de la Constitution. L’article 85 prévoit que le président déclare “l’état d’urgence ou l’état de siège” lorsque “des circonstances graves menacent directement l’indépendance, l’intégrité et l’unité du territoire national, ou lorsqu’elles entraînent une perturbation du bon fonctionnement des institutions”.

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