Dans la lignée des manœuvres algériennes pour attiser les tensions avec le Maroc, le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Saïd Chengriha, véritable dirigeant du pays, a effectué une visite de travail et d’inspection urgente dans la Deuxième région Militaire d’Oran, près de la frontière avec le Maroc. Profitant de cette proximité géographique, il a réaffirmé son soutien au Front séparatiste Polisario, déclarant que l’Algérie resterait fidèle à ses positions sur la question sahraouie. Lors d’un discours aux généraux et officiers de la région, Chengriha a souligné le soutien indéfectible de son pays au Front Polisario, considéré comme une « cause nationale » par les généraux.
Par ailleurs, le vrai dirigeant de l’Algérie, Saïd Chengriha, également chef d’état-major de l’armée algérienne, a réitéré ses appels à la tension et à l’escalade dans la région, qualifiant le Maroc d’ennemi et chargeant ses soldats de cultiver la haine envers ce pays. Depuis sa nomination à la tête de l’institution militaire, Chengriha a poussé l’Algérie à un niveau d’hostilité sans précédent envers le Maroc depuis son indépendance en 1962. Il a appelé à ce qu’il a qualifié de « bonne préparation au combat », soulignant l’importance de cette préparation dans la troisième région militaire algérienne, dont le quartier général se trouve à Bachar, près de la frontière avec le Maroc.
Dans un contexte de développements régionaux et internationaux, l’armée algérienne prend des mesures délibérées et rationnelles, basées sur l’acquisition de compétences de combat et un haut niveau de professionnalisme. Cependant, l’Algérie maintient une contradiction flagrante en refusant de reconnaître son implication dans le conflit autour du Sahara tout en soutenant activement les activités séparatistes du Front Polisario. Cette attitude va jusqu’à justifier les actes terroristes du Polisario comme de la résistance, et l’Algérie se prépare même à soutenir le Polisario dans une guerre globale contre le Maroc.
