Politique

La corruption et la méfiance des électeurs rompent-elles avec le système de partis dominant en Afrique du Sud ?

Les électeurs sud-africains se sont rendus aux urnes mercredi pour voter lors d’une élection générale qui pourrait constituer un changement politique majeur si le parti au pouvoir, le Congrès national africain, perdait sa majorité, les bureaux de vote en Afrique du Sud ont ouvert leurs portes à environ 27 millions d’électeurs sur 62 millions de citoyens de la population du pays pour participer à une élection générale qui devrait être historique trois décennies après la mise en place du système démocratique post-apartheid.

Selon les médias, les électeurs sud-africains se sont rendus aux urnes lors d’élections à fort taux de participation, pour choisir neuf législateurs locaux et députés à l’échelle nationale, qui à leur tour choisiront le prochain président, le Congrès national africain (ANC) au pouvoir est confronté à des défis de grande envergure lors des élections actuelles dans un contexte de concurrence acharnée, les derniers sondages d’opinion indiquant qu’il risque de perdre sa majorité parlementaire pour la première fois de son histoire, déclarant qu’il obtiendra entre 40 et 46 pour cent des intentions de vote, si l’ANC obtient moins de 50% des voix, il sera obligé de chercher un ou plusieurs partenaires pour former une coalition gouvernementale, qui sera la première en 30 ans depuis son arrivée au pouvoir sous Nelson Mandela à la fin de l’apartheid.

Il est clair que l’ANC a perdu une grande partie de sa popularité et du soutien de sa base électorale, en raison des scandales de corruption endémiques dans le pays, ainsi que du chômage endémique, de la pauvreté, de la corruption, du taux de criminalité élevé, de la crise de l’eau et de l’électricité et d’autres problèmes dans la fourniture de services, et la disparité générale entre les différentes couches de la population en Afrique du Sud, la rendant plus menacée que jamais de perdre la majorité absolue et de ne pas obtenir un autre mandat pour le président Cyril Ramaphosa, les observateurs et observateurs estiment que les élections en cours en Afrique du Sud, rompraient avec le système de partis dominant, qui dure depuis 2009, pour se transformer en un schéma multipartite, dans un contexte de mécontentement populaire croissant à l’égard du parti du Congrès national africain.

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