Cinq soldats de l’armée malienne ont été tués et dix autres ont été blessés dans une attaque terroriste par un bataillon affilié à l’organisation « Al-Qaïda au Maghreb » contre une caserne de l’armée dans une zone proche de la frontière avec la Mauritanie, mais une autre attaque a visé un village du centre du pays dans lequel une vingtaine de civils ont été tués.
Alors que les attaques terroristes ont été qualifiées de violentes et sanglantes, l’armée malienne a publié un communiqué lundi, affirmant qu’elle avait infligé de « lourdes pertes » aux terroristes lors des affrontements directs survenus lors de l’attaque de la caserne militaire, l’armée a ajouté avoir réussi à « neutraliser un grand nombre de terroristes du Front de libération Massina (un bataillon fidèle à Al-Qaïda) dans la région de Nara », une zone située à l’ouest du Mali, à la frontière avec la Mauritanie, où des groupes armés des tribus Fallani, fidèles à Al-Qaïda, sont stationnés depuis une dizaine d’années, un communiqué publié par le commandement de l’État-major général de l’armée malienne indique que l’armée « a remporté la victoire », mais que cette victoire a été « entachée par la tragédie de la perte de cinq soldats, et la blessure d’une dizaine d’autres », et a expliqué que l’attaque visait une base militaire dans le village de moridia, et a commencé aux premières heures de l’aube dimanche (week-end au Mali), et a duré plusieurs heures.
Selon la version de l’armée, l’attaque a commencé par l’explosion de deux voitures piégées dans la caserne militaire, avant d’être suivie de bombardements à l’artillerie lourde, puis des centaines de combattants ont tenté de prendre d’assaut la caserne militaire, pour entamer des affrontements directs avec des soldats maliens soutenus par des combattants du groupe russe « Wagner », la version de l’armée indique que les affrontements ont abouti à » la neutralisation d’un grand nombre de terroristes, tandis que des dizaines d’entre eux ont été blessés », et l’armée a également déclaré qu’elle avait récupéré du matériel militaire précédemment saisi par des terroristes lors d’opérations précédentes contre l’armée.
