Le parquet militaire du Burkina Faso a indiqué que l’ancien chef d’état-major de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Evrard Soumda, est jugé pour « complot contre la sûreté de l’État, direction d’une bande criminelle, violation des instructions et incitation à commettre des actes contraires aux devoirs ou à la discipline », le procureur militaire, le capitaine Ahmed Ferdinand Suntora, a expliqué que selon l’enquête ouverte fin septembre 2023, les instigateurs comptaient sur le soutien de l’Unité Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie Nationale, des forces spéciales, des rebelles présents dans diverses casernes, et sur des organisations de la société civile et d’autres mouvements opposés au processus de transition, selon le tribunal militaire.
C’est pour cette raison que le Commandant Aziz Uba, Commandant des Forces Spéciales, le Capitaine Christophe Maiga en tant que Commandant de l’USIGN ainsi que le Squadron Leader Cheikh Oumar Ouedraogo, ont rejoint le projet Tamari et ont participé à un certain nombre de réunions, selon le porte-parole, après la fin de l’enquête du ministère public, ce dossier a été présenté au juge d’instruction du tribunal militaire n°1 et « un acte d’accusation a été déposé contre cinq officiers impliqués dans cette affaire pour conspiration contre la sûreté de l’État, « association de malfaiteurs, violation des instructions et incitation à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline », un mandat d’arrêt est émis contre eux par le juge d’instruction depuis le 6 octobre 2023, mais contre le lieutenant-colonel Gassano Romeo Ouba, accusé dans cette affaire et toujours en fuite, le juge d’instruction a émis un mandat d’arrêt qui attend toujours son exécution. Le Parquet Militaire a confirmé que « l’enquête sur ces affaires se poursuit dans le respect des droits de la défense de toutes les personnes accusées dans le cadre de ces différentes affaires ».