Politique

53 accusés, dont 6 de nationalité étrangère, sont jugés pour avoir fomenté un coup d’État en RDC

53 accusés, dont six de nationalité américaine, britannique, canadienne et belge, ont comparu devant le tribunal de la République démocratique du Congo pour participation à une tentative de coup d’État manquée et pour d’autres crimes passibles de la peine de mort, des hommes armés ont brièvement occupé le bureau présidentiel dans la capitale, Kinshasa, le 19 mai, avant que les forces de sécurité ne tuent leur leader politique congolais basé aux États-Unis, Christian Malanga. Les accusés comprennent le fils de Malanga, Marcel Malanga, âgé de 22 ans, deux autres citoyens américains et trois autres titulaires de passeports étrangers, tous d’origine congolaise.
Le porte-parole de l’armée, le général Sylvain Ekeng, a déclaré que des individus de différentes nationalités étaient impliqués et étaient poursuivis en justice. L’un est un Congolais de nationalité belge, et il y a également un citoyen canadien originaire de la République démocratique du Congo, le premier jour du procès militaire s’est déroulé dans la cour de la prison militaire de Ndolo, à la périphérie de Kinshasa, où les accusés portaient des chemises de prison bleues et jaunes et faisaient la queue devant le juge, tous les 53 font face à des accusations, notamment de possession d’armes illégales, d’association de malfaiteurs, de terrorisme et de tentative de déstabilisation des institutions de l’État et de atteinte à l’intégrité de l’État, dont certaines pourraient être passibles de la peine de mort ou de longues peines de prison. Les accusés ont été identifiés au tribunal et les accusations ont été lues, mais il ne leur a pas été demandé de plaider coupable.
Richard Bondo, l’avocat de l’un des détenus américains, Benjamin Zalman Polon, a déclaré qu’il était trop tôt pour parler de la possibilité de son extradition. Le Département d’État américain affirme qu’il n’a pas été autorisé à contacter ses citoyens détenus, six personnes ont été tuées lors de la tentative de coup d’État du 19 mai, dont Christian Malanga, le chef présumé du complot. Le reste des accusés ont été arrêtés après l’attaque du Palais de la Nation et du domicile de Vital Kamerhi, président du Parlement. Selon les médias locaux, les assaillants étaient des membres du mouvement Nouveau Zaïre lié à Malanga, un ancien homme politique de la République démocratique du Congo qui avait acquis la citoyenneté américaine.

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