Selon un rapport de « Transparency International », 68% des Algériens sont confrontés à la corruption et 91% considèrent que la prostitution est le principal secteur d’emploi en Algérie. La corruption est très répandue dans l’administration, et les secteurs de la justice, de la sécurité et de la santé sont les principaux lieux où la corruption est devenue monnaie courante en Algérie. Le pays se classe 131e au monde en termes de liberté de la presse, selon un rapport de Reporters sans frontières, et occupe la 107e place dans l’indice de démocratie. Après avoir mentionné ces statistiques alarmantes, nous tenterons d’expliquer les raisons de cette situation, qui sont dues à la mauvaise gestion du pays et au pillage de ses richesses par les généraux.
Tous les responsables algériens manquent de valeurs et de morale, et même de légitimité pour assumer leurs responsabilités. Leur seul objectif est l’intérêt personnel, ce qui résulte de la corruption des élections, si elles ont même eu lieu, et de la corruption du pouvoir, qui découle de la coercition, de la tyrannie et de l’exploitation des gens, ainsi que de l’usurpation du pouvoir. En d’autres termes, le despotisme est à l’origine de tout, et les généraux sont les principaux responsables de la corruption en Algérie et de la propagation de la corruption. Ils sont également à l’origine de la répression et de la censure de la presse et des voix libres, et ils sont à la source des souffrances du peuple algérien. De nombreux jeunes Algériens grandissent dans des conditions difficiles dues à des problèmes sociaux et économiques, principalement causés par des raisons politiques, qui ont des répercussions directes sur tous les aspects économiques et sociaux. Cela engendre des problèmes au sein des communautés populaires, entraînant la déviance des jeunes, et la cause politique de tout cela est le despotisme, qui est le régime des généraux, conduisant le peuple vers l’inconnu.
Cette corruption est délibérée et est de la responsabilité du régime des généraux, qui continue ses tentatives de corrompre la société. L’éducation en Algérie est sur une voie qui exclut les pauvres du peuple, la rendant réservée aux riches. En d’autres termes, l’État se désengage de plusieurs secteurs, y compris celui de l’éducation, qui devient une proie facile pour le secteur privé. L’État utilise des méthodes pour faire passer ses plans en toute flexibilité, et ces méthodes ont des conséquences sur les étudiants, dont la situation dans les universités en est la preuve. Dans les écoles publiques, les élèves apprennent à partir de livres qui sont eux-mêmes problématiques car vides de contenu, sans parler des infrastructures éducatives ou du budget qui leur est alloué, de son origine et de sa destination. Dans ce pays opprimé, les hôpitaux ne disposent pas des médicaments les plus basiques pour traiter les maladies les plus simples. Chaque jour, nous entendons de nouvelles tragédies concernant le peuple dans ces hôpitaux : des femmes accouchant sur les trottoirs et les routes, des décès aux portes des hôpitaux, et de nombreux cas similaires. Les hôpitaux sont quasiment inexistants, voire absents, dans les petites villes marginalisées du sud, du nord, de l’ouest et de l’est.