Politique

Condamnations internationales des actes de violence et de répression des manifestants opposés au projet de loi de finances au Kenya

Les violences et les scènes de chaos à Nairobi ont alarmé les États-Unis et plus d’une douzaine de pays européens, ainsi que les Nations Unies et l’Union africaine, qui ont tous exprimé leur « inquiétude » face à la violence et appelé au calme, dans le détail, l’Union africaine a exprimé sa profonde préoccupation face aux violences dont le Kenya a été témoin lors des manifestations contre le projet de loi de finances 2024, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré dans un communiqué qu’il suivait « avec une grande inquiétude la flambée de violence suite aux manifestations au Kenya, qui ont entraîné des pertes de vies humaines et des dégâts matériels ».

Après avoir exhorté tout le monde à rester calme et à s’abstenir de toute nouvelle violence, Musa Faki Mohammed a appelé les acteurs nationaux à engager un dialogue constructif pour résoudre les questions controversées qui ont conduit aux manifestations dans le meilleur intérêt du Kenya, le Président de la Commission a également réaffirmé l’entière solidarité de l’Union africaine avec le gouvernement et le peuple du Kenya et les a exhortés à maintenir la paix, la sécurité et la stabilité dans le pays, la Maison Blanche a condamné les informations faisant état de violences au Kenya, où les médecins ont déclaré que 23 personnes étaient mortes cette semaine après de violents affrontements entre la police et des manifestants, « Les Etats-Unis sont profondément préoccupés et nous condamnons les actes de violence sous toutes leurs formes », a déclaré à la presse le porte-parole de la Maison Blanche en matière de sécurité nationale, John Kirby.

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Kirby a déclaré : « Les États-Unis sont en contact avec le gouvernement kenyan pour exhorter la police à recourir à la force appropriée et à respecter les droits de l’homme… et nous continuerons à faire pression pour le calme. » Un porte-parole de la Maison Blanche a estimé que le droit de manifester « doit être respecté » par les autorités kenyanes, pour sa part, le secrétaire général des Nations Unies a exprimé sa profonde préoccupation face aux violences signalées au Kenya liées aux manifestations et protestations dans les rues.

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