Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a démenti les informations circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles l’Éthiopie aurait décidé d’annuler le protocole d’accord signé avec le Somaliland, le communiqué qualifie ces rapports de « faux contenus », soulignant que le protocole d’accord est toujours en vigueur, l’accord controversé, signé le 1er janvier, oblige le Somaliland à louer 20 kilomètres de son territoire maritime à l’Éthiopie en échange de sa reconnaissance. Les dirigeants du Somaliland ont défendu le protocole d’accord, citant les avantages qu’il apporte à leur pays.
Cependant, l’accord a suscité une réaction importante de la part de la Somalie, qui considère le protocole d’accord comme une violation de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Le président somalien Hassan Sheikh Mohamud a souligné que même si son gouvernement était disposé à accorder à l’Éthiopie un accès commercial aux eaux somaliennes, il le ferait. ne pas tolérer… Établir une base navale ou louer son territoire maritime. La situation reste une source de tensions dans la région de la Corne de l’Afrique, la communauté internationale surveillant de près l’évolution de la situation, les États-Unis d’Amérique ont lancé un avertissement sévère à l’Éthiopie concernant sa violation de la souveraineté de la Somalie par le biais de l’accord maritime controversé avec l’administration séparatiste du Somaliland.
La secrétaire d’État adjointe américaine aux Affaires africaines, Molly Fee, a exprimé sa profonde inquiétude quant à l’accord qui donne à l’Éthiopie un accès à 20 kilomètres des côtes du Somaliland. Il a exhorté l’Éthiopie à respecter la souveraineté de ses voisins et à utiliser les mers des pays voisins à des fins commerciales, comme le permet le droit international.