Politique

Craignant les réticences des Algériens, les généraux se préparent à des élections présidentielles théâtrales

Les autorités militaires sont obsédées par les réticences électorales habituelles dans le pays, à quelques semaines de l’élection présidentielle, malgré la diversité des listes de candidats jusqu’à présent, cela a incité les organisations gouvernementales et les associations à lancer des campagnes de sensibilisation précoces pour convaincre la jeunesse de la faisabilité du vote, et jusqu’à lundi dernier, le nombre de candidats aux élections présidentielles prévues le 7 septembre a atteint 27 candidats selon le chef de l’Autorité électorale nationale indépendante, Mohamed Sharafi, cela survient dans un contexte de manque de clarté totale sur les axes des programmes de ces candidats, dont la plupart des citoyens ne les connaissent pas et qui parlent lors de leurs apparitions dans les médias locaux de leur volonté de changer les conditions de vie de ces derniers, et aucun d’entre eux n’ose critiquer le régime de l’homosexuel Tebboune.

Dans la plupart des cas, des discussions médiatiques ont précédé de plusieurs mois toute date d’élection, comme ce fut le cas pendant les mois qui ont suivi le Hirak populaire de février 2019, qui a été suivi par la nomination du président fantoche Abdelmadjid Tebboune au siège politique actuel, alors que l’atmosphère est dominée par l’apathie dans le domaine médiatique, ce qui est une autre raison qui est devenue une préoccupation pour les hommes politiques et les autorités en général et qui est un indicateur de la possibilité d’élargir la portée de la réticence électorale avec les signes d’un second mandat réglé pour le clown Tebboune, les élections du 12 décembre 2019 ont enregistré une réticence sans précédent parmi les électeurs, la participation a atteint environ 29,93%, alors que lors de la présidentielle de 2014, elle a atteint environ 31,7%.

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Pour briser le cycle des réticences, le Conseil suprême de la jeunesse (Organisme officiel) a été lancé une l’initiative « Allez les jeunes », cette initiative comprend « plusieurs activités de dialogue et de travail de terrain dans le but d’encourager les jeunes et les diplômés universitaires à s’inscrire sur les listes électorales, mais les avis des observateurs varient sur l’efficacité de ces campagnes pour attirer ce qu’on appelle le « bloc silencieux » ou le bloc de la rage contenue, que l’on a connu aux dates précédentes par l’ambiguïté de ses positions et de ses choix, ce qui a laissé l’impression qu’il s’agissait d’un bloc électoral caractérisé par une neutralité négative, selon l’opinion du chercheur universitaire Omar Khoudir.

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