Politique

Les forces de maintien de la paix en RDC arrêtent la deuxième phase de retrait

La mission de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo a temporairement suspendu son retrait, sans fixer de calendrier pour la prochaine phase après la phase initiale de juin, l’ambassadeur de la République démocratique du Congo auprès des Nations Unies, Zenon Mukonjo Ngai, a déclaré que la première phase du retrait dans la province du Sud-Kivu s’était achevée le 25 juin, il était prévu qu’il soit terminé d’ici avril. Ngai a indiqué que les conditions ne sont pas encore réunies pour la prochaine étape, accusant le Rwanda voisin d’être responsable de l’escalade des affrontements dans l’est du Congo.

Binto Keita, chef de la mission de l’ONU, a déclaré qu’il n’y avait « aucun calendrier » pour le retrait du Nord-Kivu ou de l’Ituri. « Ne me demandez pas quelle est la prochaine étape », a-t-elle déclaré aux journalistes aux Nations Unies à New York. « La prochaine chose, comme nous l’avons dit, c’est que nous nous arrêtions, nous préparions et voyons ce qui va suivre en fonction de la réalité du terrain », a-t-elle ajouté, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Wamba-Wagner, a déclaré que le gouvernement souhaitait éviter de créer un vide sécuritaire. « En ce qui concerne le Nord-Kivu, nous prendrons en compte les évolutions que nous constatons sur le terrain avant de prendre des décisions responsables et d’entamer ce processus lorsque les conditions les plus favorables seront réunies », a-t-elle déclaré aux journalistes à Kinshasa.

Le M23, bien armé, est souvent accusé d’être une force rwandaise, mais les experts de l’ONU ont fourni la preuve qu’il bénéficie également du soutien ougandais.

  Des dizaines de morts lors d'un raid dans la province de l'Ituri, dans l'est de la RDC

L’Ouganda a nié les allégations du rapport de l’ONU qui accuse également le Rwanda d’avoir déployé jusqu’à 4 000 soldats en RDC pour combattre aux côtés des rebelles, en réponse, le Rwanda n’a pas nié ces allégations, déclarant à la BBC que le gouvernement de la RDC manquait de volonté politique pour résoudre la crise dans son est riche en minerais, qui a connu des décennies de troubles.

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