La crise économique et sociale continue de se répercuter sur la vie quotidienne de toutes les classes du peuple algérien. Les restrictions, la répression et la détérioration des droits de l’homme aggravent la situation, montrant clairement que le régime des généraux traverse sa pire période, comme en témoignent les manifestations quotidiennes en Algérie.
Le chercheur et opposant algérien Anouar Malek a déclaré dans les médias que la situation actuelle en Algérie pourrait entraîner des changements affectant le régime des généraux. Il a affirmé que l’Algérie traverse une crise étouffante sans précédent qui pourrait ravager le régime. Malek a ajouté que tous les indicateurs montrent que la politique des généraux est en proie à sa pire crise depuis des décennies, évoquant implicitement les manifestations, les protestations et les grèves nationales qui se multiplient en Algérie, touchant tous les secteurs. Il a souligné que tous les voyants sont au rouge et qu’un miracle serait nécessaire pour sauver le régime. En abordant la réalité économique de l’État algérien, il a précisé que la croissance économique ne dépasse pas 1% et que les réserves de change ne couvrent que six mois d’importations de biens et services, avec une baisse des investissements directs étrangers.
Le chercheur Malek a également abordé le dossier des droits de l’homme, soulignant que le régime des généraux a intensifié les restrictions et continue de poursuivre les militants des droits de l’homme pour leurs opinions. Il a évoqué l’utilisation d’accusations sexuelles et d’autres liées au blanchiment d’argent et à l’espionnage contre ceux qui expriment des opinions contraires au régime, y compris les professionnels des médias, les juristes et les militants des droits de l’homme, comme confirmé par de nombreux organismes humanitaires internationaux.
Dans ce contexte, Anouar Malek a déclaré que l’Algérie est le pays africain le plus injuste en matière de droits de l’homme. Il a ajouté que la misère touche toutes les classes de la société et a évoqué les bonnes relations entre l’État algérien et des États dictatoriaux comme la Corée du Nord et l’Iran, largement condamnées par de nombreux pays occidentaux. Il a souligné que la politique des généraux consistant à vendre des illusions n’a pas eu l’effet escompté dans un pays au bord de l’effondrement.
