Politique

Tunisie : des décisions sécuritaires et militaires exceptionnelles

Des sources officielles en Tunisie ont révélé des mesures et décisions sécuritaires et militaires coïncidant avec le début du processus électoral et l’annonce par plus d’une vingtaine de personnalités politiques et financières de leur intention de participer à l’élection présidentielle prévue le 6 octobre prochain, dans ce contexte, le président tunisien Kais Saied, à l’issue d’une réunion de sécurité politique qu’il a tenue avec Khaled Al-Nouri, ministre de l’Intérieur, et Sofiane Belsadiq, secrétaire d’État chargé de la Sécurité nationale, a ordonné de « redoubler d’efforts pour faire respecter la « , en particulier dans cette période où l’on assiste à des tentatives flagrantes d’enflammer les conditions sociales de diverses manières, ainsi qu’aux lobbies qui participent en coulisses au processus électoral ces derniers jours », selon un communiqué officiel publié par la Présidence de la République.

A l’issue de la même réunion, de nouvelles ordonnances ont été annoncées pour renforcer le contrôle sécuritaire dans la zone côtière du gouvernorat de Sfax, à 270 km au sud-est de Tunis, d’où partent depuis des années la plupart des bateaux de migration irrégulière et dont les sources tunisiennes et européennes estiment que le Le nombre de leurs utilisateurs au cours des dernières années parmi les migrants africains a dépassé la centaine de milliers par an, malgré le succès des forces de sécurité à interrompre la migration de dizaines de milliers avant leur départ ou lors d’opérations de surveillance dans les eaux territoriales tunisiennes, concernant le dossier des immigrés africains irréguliers, rassemblés par milliers au cours des derniers mois dans les forêts et les villages limitrophes de la ville de Sfax et des villes proches, dont Jebniana et Al-Amera, la rencontre du président tunisien avec le ministre de L’Intérieur et le secrétaire d’Etat à la Sécurité ont abouti à des décisions visant à « renforcer la sécurité dans les villes de Jebniana et d’Al-Amera, selon notamment ».

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Qais Saeed et un certain nombre de hauts responsables de la sécurité de l’État et d’hommes politiques ont récemment visité des « rassemblements illégaux » de milliers d’immigrants africains dans ces régions, en particulier après que certains d’entre eux aient été témoins de violents affrontements entre des groupes d’immigrants et les forces de sécurité et des citoyens.

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