Politique

9 soldats tués dans des affrontements ethniques dans l’ouest de la RDC

L’attaque a eu lieu dans la région de Kwamuth du district de Mai Ndombe, où deux groupes rivaux – les Tiki et les Yaka – se battent pour le territoire le long du fleuve Congo, des combattants de la milice Yaka connue sous le nom de Mubondo ont lancé l’attaque dans le village de Kinsili, à environ 210 kilomètres au nord-est de la capitale Kinshasa. Le porte-parole de l’armée congolaise, Sylvain Ekenge, a déclaré que 35 assaillants avaient également été tués, ainsi que l’une des épouses d’un soldat. Le chef du village voisin de Kimomo a déclaré qu’un major, un lieutenant, deux capitaines et cinq soldats avaient été tués.

« Ils ont surpris les soldats sur place vers cinq heures du matin », a déclaré Stannis Libby. Il a ajouté : « L’armée a répondu et a vaincu certains des assaillants. » Les violences ethniques à Kwamuth ont tué des centaines de civils des deux côtés et détruit des infrastructures depuis qu’elles ont éclaté en 2022, les affrontements se sont poursuivis malgré un accord de cessez-le-feu signé en avril 2024 entre les dirigeants traditionnels Tiki, Yaka et Mobundu devant le président congolais Félix Tshisekedi. Certains chefs traditionnels se sont opposés à l’accord, affirmant qu’il n’était pas exhaustif. Le Congo combat également des milices armées dans l’est du pays, où un groupe rebelle connu sous le nom de M23 mène une insurrection majeure depuis 2022.

Le gouvernement de la République démocratique du Congo et la mission de maintien de la paix des Nations Unies ont déclaré que la mission internationale suspendrait la deuxième phase de son retrait sans fixer une autre date pour son achèvement après la première phase en juin.

  Un avertissement international sur le déclenchement d'un conflit régional avec l'escalade de la violence dans l'est de la RDC

En septembre de l’année dernière, le président Félix Tshisekedi a demandé à la mission d’accélérer le retrait des soldats de maintien de la paix déployés dans ce pays d’Afrique centrale afin de lutter contre l’insécurité résultant des affrontements armés entre groupes se disputant le contrôle des terres et des richesses, Zenon Mukongo Ngai, ambassadeur du Congo auprès des Nations Unies, a déclaré que la première phase du retrait dans la province du Kivu, dans le sud du pays, s’était achevée le 25 juin, alors qu’elle devait s’achever en avril.

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