Politique

La guerre à venir…l’Accord sur l’eau du Nil entre en vigueur

L’avenir des guerres de l’eau en Afrique semble être une menace imminente alors que le continent est aux prises avec des ressources en eau douce limitées et une croissance démographique rapide. Avec seulement 0,4 % de l’eau douce mondiale disponible dans les lacs, les rivières et l’humidité atmosphérique, alors que la population mondiale devrait atteindre 9,6 milliards de personnes d’ici 2050, la pression sur les ressources en eau augmente considérablement.

L’Afrique subsaharienne, qui abrite plus d’un tiers de la population mondiale qui n’a pas accès à l’eau potable, est particulièrement vulnérable. Ce n’est un secret pour personne que la pénurie d’eau alimente déjà les conflits, comme nous l’avons vu dans les violents conflits au Cameroun autour du lac Tchad et dans les tensions persistantes entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne.

Ces conflits sont exacerbés par le changement climatique, entraînant davantage de sécheresses et d’événements météorologiques extrêmes. L’agriculture, qui consomme 70 % de l’eau douce de l’Afrique, est gravement touchée, provoquant une insécurité alimentaire et des migrations forcées. Atténuer ces guerres de l’eau nécessite des stratégies d’adaptation solides, notamment des accords de partage de l’eau, des techniques améliorées de gestion de l’eau et des politiques visant à réduire le gaspillage de l’eau. Cependant, sans efforts significatifs pour renforcer la gouvernance de l’eau et la coopération internationale, le risque de conflits liés à l’eau en Afrique reste élevé.

Cependant, la politique et l’absence d’esprit de coopération poussent au conflit et à l’hostilité. Dans une décision qui, je pense, était attendue il y a environ trois ans, la République du Soudan du Sud a annoncé le lundi 8 juillet 2024 que l’Assemblée législative nationale de transition (Parlement) avait voté à l’unanimité en faveur de l’adhésion à l’Accord-cadre de coopération dans le bassin du Nil également connu sous le nom d’Accord d’Entebbe.

  Algérie : L’opposant Chamseddine Laalami entre la vie et la mort dans les prisons des généraux

L’histoire de cet accord remonte à 1999, suite à la création de l’Initiative du bassin du Nil par les pays riverains du bassin du Nil. L’objectif principal de l’Initiative du bassin du Nil était de conclure un accord-cadre de coopération qui inclut les principes, les structures et les institutions de l’Initiative du bassin du Nil.

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top