Politique

Des partis corrompus encadrent les élections présidentielles en Algérie

A l’approche des élections présidentielles en Algérie, un rapport officiel a révélé un déséquilibre dans le versement des soutiens financiers que les partis politiques reçoivent de l’État, ce qui a poussé les associations de défense des droits de l’homme, protectrices des fonds publics en Algérie, à demander au ministère public de convoquer les partis politiques concernés et d’ouvrir une enquête judiciaire sur les violations qui ont entaché leur situation financière, curieusement, ces partis, censés avoir une responsabilité majeure dans la lutte contre la corruption et un rôle important dans la création de la vie publique, n’ont pas été satisfaits du rapport, qui a révélé un misérable réalité dans laquelle la corruption a prospéré, les tendances opportunistes ont prévalu et le travail politique s’est transformé en un ascenseur pour récolter des privilèges et servir des objectifs personnels.

Au lieu que les partis politiques concernés par le rapport se précipitent pour ouvrir une enquête interne pour déterminer les responsabilités et prendre les décisions qui s’imposent, ils ont critiqué le rapport, l’accusant de se concentrer sur les partis politiques et de les mettre en avant comme s’ils étaient les seuls foyers de corruption en Algérie, à ce jour, nous sommes confrontés à un déclin sans précédent qui menace une dévastation générale, comment les partis politiques qui ne parviennent pas à gérer de manière transparente les finances d’un parti politique peuvent-ils diriger un pays tout entier ? C’est un fait qui place le pays dans une véritable crise, d’une part, la Constitution autorise les partis politiques à gouverner les citoyens, car la Constitution stipulait que : « Les partis politiques travaillent à gouverner les citoyens, hommes et femmes, leur formation politique et à améliorer leur implication dans la vie nationale.

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D’autre part, les gens se sont dissociés d’eux parce qu’ils ne représentent plus rien pour eux qui les amène à participer dans ses rangs, en particulier la jeunesse, qui représente la large base de la société, les centres d’études sont effrayants, car le taux de non-participation aux partis politiques en 2022 était d’environ 96%, augmentant l’année suivante à 98 pour%, cela tient constitutionnellement les partis politiques responsables des rôles qui leur sont assignés, et s’ils sont rejetés par les citoyens et n’obtient pas leur acceptation pour les représenter et défendre leurs enjeux, ce qui soulève la légitimité de la présence de ce grand nombre de partis politiques dans l’arène algérienne, dans de nombreux types politiques, des partis qui n’obtienne même pas au total 4% des votes se dissolvent ou fusionnent dans d’autres partis, ce qui n’est pas injuste pour ces partis, car la condition de seuil protège le champ politique d’être inondé de parasites qui ne font que diluer le travail politique.

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