La police kenyane a demandé aux manifestants d’éviter de se rendre à pied au principal aéroport de la capitale et à ses banlieues, tandis que l’exploitant de l’aéroport a demandé aux passagers d’arriver des heures avant les vols en raison de contrôles de sécurité renforcés, certains manifestants se sont rassemblés pour se diriger vers l’aéroport, ce qui a déclenché un avertissement de la police, Douglas Kanga, inspecteur général de la police par intérim, qui a déclaré dans un communiqué que les manifestants devraient éviter d’entrer dans les zones réglementées, y compris les aéroports. La Kenya Airports Authority, l’exploitant de l’aéroport, a conseillé aux passagers utilisant l’aéroport international Jomo Kenyatta d’arriver plus tôt que d’habitude.
Les manifestations menées par des jeunes à travers le Kenya contre les augmentations d’impôts proposées se sont poursuivies même après que le président William Ruto ait retiré le projet de loi fin juin et limogé presque tous les membres de son cabinet. Il a nommé une partie de son nouveau cabinet vendredi, et la plupart d’entre eux ont conservé les restes du gouvernement qu’il a limogé. Les militants disent vouloir la démission de Ruto et exigent des réformes pour éradiquer la corruption et remédier à la mauvaise gouvernance et à la mauvaise prestation de services au sein des gouvernements nationaux et régionaux.
La police a déclaré par le passé que les manifestations, qui ont fait au moins 50 morts depuis leur déclenchement il y a près d’un mois, étaient infiltrées par des gangs criminels. Les marches ont commencé pacifiquement mais sont devenues violentes par la suite. Certains manifestants ont brièvement pris d’assaut le Parlement le 25 juin et la police a ouvert le feu.
