Politique

La police kenyane met fin aux affrontements entre groupes pro et anti-gouvernementaux

La police kenyane a tiré des gaz lacrymogènes pour empêcher des échauffourées entre des groupes de manifestants et des partisans du gouvernement dans la capitale, Nairobi, alors que les manifestations dirigées par des jeunes contre les allégations de corruption et de mauvaise gestion entamaient leur sixième semaine, pour la première fois depuis le début des manifestations le 18 juin, un groupe de partisans du gouvernement, pour la plupart à moto, ont défilé dans le centre-ville de Nairobi, faisant retentir des sifflets et des klaxons en plastique et brandissant des pancartes indiquant « Nous soutenons le président » et « Assez ». Un partisan du gouvernement, qui a requis l’anonymat, a déclaré : « Nous veillerons à ce que les affaires reviennent à la normale dans cette ville.

Les manifestants antigouvernementaux ont scandé ce qui est devenu leur slogan le plus marquant : « Ruto doit partir ». Un manifestant, qui a également refusé de donner son nom, a déclaré : « La police ne cible que nous, les manifestants pacifiques, tandis que les voyous embauchés, masqués sur des motos avec des plaques d’immatriculation cachées, se déplacent à la vue de tous pendant que la police se contente de regarder », un journaliste de Reuters a déclaré que dans le quartier Pipeline d’Embakasi, à l’est de la ville, des hommes vêtus d’uniformes de l’armée et de l’air ont aidé la police à gérer les combats avec des groupes de personnes. Le journaliste a déclaré qu’il n’était pas clair s’il s’agissait de manifestants ou de simples émeutiers. Le porte-parole de la police, le chef de la police de Nairobi et le porte-parole de l’armée n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters.

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D’éminents militants du mouvement de protestation sans leader ont appelé mardi la population à « occuper » les principaux aéroports de Nairobi, mais une forte présence policière sur les routes environnantes a empêché de graves troubles. L’exploitant de l’aéroport a demandé aux passagers d’arriver des heures avant les vols en raison de contrôles de sécurité renforcés.

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