Le chef de la junte militaire au pouvoir au Niger, Abderrahmane Tiani, a déclaré que les raisons du coup d’État de l’armée contre le président Mohamed Bazoum étaient multiples, notamment des menaces existentielles telles que le terrorisme et la tutelle de bases militaires étrangères, selon ses propres termes, dans un discours marquant le premier anniversaire du coup d’État militaire qui l’a porté au pouvoir, Tiani a souligné que les richesses de son pays étaient vulnérables au pillage par un régime en orbite autour de l’ancienne puissance coloniale.
Il a déclaré : « Les menaces existentielles auxquelles notre pays a été exposé, placé sous la tutelle de bases militaires étrangères et plongé dans les ténèbres du terrorisme imminent et du pillage des richesses, sont des choses qui nous ont poussés à assumer nos responsabilités », il a expliqué que les raisons mentionnées ci-dessus s’ajoutent « au régime illégal, à la suppression des libertés et à la fausse démocratie dont se vantait le régime déchu et que l’ancienne puissance coloniale contrôlait et promouvait pour dissimuler son contrôle sur le régime déchu », hier, le Niger a été témoin d’une célébration massive pour commémorer le premier anniversaire du coup d’État militaire dans ce pays situé dans la région du Sahel, et les autorités ont déclaré l’anniversaire du coup d’État du 26 juillet jour férié dans le pays.
Des milliers de personnes se sont rassemblées dans un stade de la capitale, Niamey, où s’est déroulée la célébration, au milieu de mesures de sécurité strictes qui comprenaient le déploiement de véhicules blindés à proximité, le Premier ministre Ali Mahamane Lamin Zain a déclaré : « Jamais dans l’histoire moderne de notre pays, un événement n’a reçu un tel soutien populaire », le coup d’État a représenté un tournant en ce qui concerne la présence étrangère dans le pays, puisque la junte militaire au pouvoir a expulsé les forces françaises l’année dernière et que les forces américaines devraient achever leur départ du Niger en août prochain.
Chef du Conseil militaire au Niger : Les menaces existentielles nous ont poussés à nous retourner contre Bazoum
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