Politique

Le Parti du Congrès national sud-africain expulse de ses rangs l’ancien président Jacob Zuma

La Commission de discipline de l’African National Congress, le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a annoncé l’exclusion du parti de l’ancien président Jacob Zuma pour avoir dirigé un parti rival de l’African National Congress lors des élections législatives de mai dernier, un document divulgué du comité de discipline du parti, publié aujourd’hui par les médias locaux, indique que le membre accusé (Jacob Zuma) a été expulsé du Congrès national africain, notant qu’« il a le droit de faire appel de la décision devant le Comité national d’appel disciplinaire dans les délais requis ». vingt et un jours », à moins que… La punition n’ait pas encore été rendue publique.

Le journal français Le Monde a rapporté que Jacob Zuma faisait l’objet de mesures disciplinaires depuis le 17 juillet et que son adhésion avait déjà été suspendue par le Parti du Congrès national africain en janvier dernier après qu’il ait formé et dirigé le parti Umkhonto we Sizwe, qui est le nom de l’ancienne branche militaire du Parti du Congrès national. Le Congrès national africain a remporté 14,5% des voix aux élections législatives et a remporté 58 sièges au Parlement sur 400, tandis que le Congrès national africain a obtenu lors de ces élections son pire résultat depuis trois décennies, puisqu’il a obtenu 40% des voix, le journal français a indiqué que si son éventuel recours était rejeté, Jacob Zuma, 82 ans, serait révoqué du Congrès national africain après avoir adhéré à ce parti depuis 1959.

Il convient de noter que Jacob Zuma a été élu président de l’Afrique du Sud en 2009 et a été évincé du pouvoir en 2018 en raison de problèmes de corruption. Il a été remplacé à ce poste par Cyril Ramaphosa, son rival de longue date. Mais il bénéficie toujours d’un grand poids politique et du soutien de certains partis du Congrès national africain, mais Jacob Zuma ne peut pas représenter son parti au Parlement car il a été condamné à quinze mois de prison en juin 2021 pour outrage au tribunal parce qu’il avait refusé de témoigner lors d’une enquête sur la corruption et le népotisme durant sa présidence du pays.

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