Le président par intérim du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé qu’« une tentative de déstabilisation de la situation » avait été déjouée, ajoutant que « des officiers et des soldats étaient complices des terroristes et envisageaient de prendre le pouvoir », Traoré s’est exprimé à l’occasion de la levée du drapeau national du Burkina Faso, affirmant que « le plan de déstabilisation prévoyait également le recrutement d’agents de recrutement dans les rangs des forces armées burkinabè ».
Le capitaine a expliqué que « des assassinats et des attentats lâches se préparaient au sein des forces armées », soulignant que « la situation avait été contenue » et que « de nombreuses personnes avaient été arrêtées », Traoré a averti « les auteurs et les sponsors des projets de déstabilisation » qu’il n’y aurait pas « une seconde d’hésitation à prendre les mesures nécessaires pour réaliser les meilleurs intérêts du Burkina Faso », selon les médias locaux, de nombreux officiers partis en formation ou en mission hors du Burkina Faso ont reçu l’ordre de rentrer au pays, et « beaucoup d’entre eux ont été arrêtés immédiatement après leur descente de l’avion à l’aéroport international de Ouagadougou », les médias français, citant des sources sécuritaires, ont rapporté que l’arrestation du lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, ancien commandant des opérations antiterroristes, est liée à l’affaire de la tentative de coup d’État.
À plusieurs reprises, Traoré a annoncé avoir déjoué des tentatives de coup d’État et plusieurs manifestations ont eu lieu en sa faveur et contre le renversement de son régime en place depuis le 30 septembre 2022, date à laquelle lui et d’autres militaires ont renversé le colonel Paul-Paul Henri Sandaogo Damiba.
