Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a déclaré que le Sénégal « ne permettra à personne de déstabiliser le Mali ni de lui imposer des sanctions », dénonçant « le blocus que lui imposent les pays frères », et « malheureusement notre pays », sous le régime de l’ancien président Macky Sall, Bamako a été soumise à des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en raison du coup d’État militaire. Dans un communiqué de presse à l’issue d’entretiens avec le président malien de la transition, Assimi Goeta, Sonko a présenté ses « sincères et tristes » condoléances aux soldats maliens tués lors des combats de Tinzouatin, dans le nord du Mali, fin juillet dernier, aux mains des forces armées de l’Azawad. Forces.
Sonko a ajouté que « tout partisan de l’unité africaine doit avoir pour seul objectif d’unir les Africains au-delà » des différences, soulignant que le Sénégal et le Mali resteront unis « selon les faits qui nécessitent une coopération continue à tous les niveaux », Sonko a souligné qu’il est « certain » que les autorités des deux pays ont « exactement la même compréhension de ce que devraient être leurs relations », expliquant à propos de la question de la souveraineté : « Nous sommes tous des pays souverains et nous devons nous respecter les uns les autres comme pays souverains », Sonko a effectué lundi une visite au Mali, où il a été reçu par son homologue Shogyle Kukala Maiga. Il s’agit de sa deuxième visite à l’étranger, après s’être rendu au Rwanda pour participer à la cérémonie d’investiture de son président, Paul Kagame.
La visite de Sonko au Mali intervient quelques semaines après la visite du président sénégalais Bachirou Diomaye Faye dans le pays, dans le cadre d’une série de visites qu’il a entamées dans les pays du continent depuis son investiture en tant que président, et la Mauritanie était sa première destination.