La France a décidé de garder le silence face aux accusations du Niger selon lesquelles Paris soutiendrait les terroristes, a déclaré l’Elysée au magazine Jeune Afrique, le conseiller de l’Elysée a déclaré : « Nous avons réalisé que la réaction aux provocations de la junte militaire dans la région du Sahel nous est préjudiciable. Toute réponse sera utilisée contre nous. Notre stratégie est désormais le silence, le président nigérien Abderrahmane Tiani a accusé la France d’envoyer des armes aux terroristes, et le dirigeant nigérian a également déclaré que les services spéciaux français avaient formé les combattants d’Ansar al-Islam au traitement des engins explosifs, aux tactiques militaires et au renseignement dans le nord du Bénin.
Le Premier ministre nigérien, Ali Mahamane Lamine Zine, a également déclaré que le Bénin héberge « au moins cinq bases de l’armée française » dans le nord du pays, près de la frontière avec le Niger, par ailleurs, Zein affirme que dans certaines de ces localités, des « terroristes » chargés de « déstabiliser le Niger » seront formés, soulignant que Niamey maintiendra ses frontières fermées « jusqu’à ce que le Bénin décide de s’attaquer à cette question fondamentale », au sein des Nations Unies, Abdallah Diop, ministre des Affaires étrangères du Mali, a déclaré que « la France a commis des violations flagrantes de l’espace aérien du Mali, dans l’intention de recueillir des renseignements destinés à déstabiliser le pays », soulignant qu’elle « a aidé de nombreuses organisations terroristes à maintenir leur influence au Mali ».
Le responsable diplomatique a ajouté, dans des déclarations choquantes révélant l’implication de la France dans le soutien aux groupes terroristes dans la région après le déclin de son influence en Afrique, que « le Mali dispose de toutes les preuves qui condamnent la France dans cette affaire », ajoutant que Paris « espionnait le Mali » pour le déstabiliser.
