Politique

A l’approche des élections présidentielles algériennes, les généraux ont commencé à restreindre la liberté des journalistes

Dans un pays qui prétend être le premier en Afrique et le monde arabe dans le domaine des droits de l’homme et consolider les valeurs de démocratie, de justice et d’égalité entre tous les citoyens, dans un pays dont les dirigeants affirment que l’Algérie n’est pas comparable à ses voisins et les pays arabes ou africains, mais nous classe plutôt parmi les pays européens et américains développés et civilisés qui ont la liberté d’expression des journalistes et des citoyens, mais il n’y a pas de répression, d’arrestations et d’assassinats, oui, c’est l’Algérie, où plus d’un demi-million de citoyens innocents ont été tués au cours de la Décennie noire, entre morts et disparus, l’État qui viole des enfants et des hommes dans les commissariats de police sans rendre de comptes et sans surveillance, l’État dans lequel il ne se passe pas un jour sans qu’un combattant honorable ne meure à l’intérieur des prisons secrets.

Cette semaine, les généraux ont imposé des restrictions aux journalistes, deux d’entre eux ont été soumis à des interrogatoires et à des violences, alors que les informations faisant état de restrictions des libertés et des opinions de l’opposition se multiplient en Algérie, avec la poursuite des cas d’arrestation et de détention de journalistes et d’opposants, le syndicat a annoncé il y a quelques jours qu’il avait enregistré plus de 15 cas d’agression et a demandé que la Présidence de la République enquête sur le black-out qui est pratiqué, la mise en place d’obstacles illégaux et l’imposition de licences illégales sur les déclarations à la presse, le syndicat a également appelé le gouvernement algérien à convoquer d’urgence un conseil ministériel pour réexaminer les circulaires internes entravant le droit d’obtenir l’information, le Syndicat national des journalistes algériens a estimé que la politique de restriction des journalistes en Algérie est devenue « systématique » au vu de la situation pratiques adoptées par les agents de sécurité et les fonctionnaires contre les journalistes, en limitant la liberté du travail journalistique et en continuant à exiger d’eux des licences qui ne sont pas stipulées par la loi, le Syndicat des journalistes a confirmé aujourd’hui dans un communiqué que le régime des généraux a franchi toutes les lignes rouges en réprimant les journalistes en Algérie.

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