Politique

Quelles sont les raisons derrière l’inauguration d’une nouvelle base américaine en Côte d’Ivoire ?

Début juillet, le journal français Le Monde révélait que le président ivoirien Hassan Ouattara avait accepté d’inaugurer une base militaire américaine dans le nord-ouest du pays, près de la région d’Odienné, sans donner plus de détails sur cet accord. Ses conditions, l’importance des forces déployées, le niveau d’armement, sa durée, etc, cette nouvelle est renforcée par les propos du président de l’état-major interarmées, le général C. Q. Brown, en juin dernier, selon lesquels Washington envisageait de renforcer la coopération militaire avec un certain nombre de pays du continent avec la fin de son accord militaire avec le Niger, qui a également été confirmé par l’un des responsables américains, lorsqu’il a mentionné aux médias que ces pays comprennent soit le Ghana, le Bénin ou la Côte d’Ivoire.

Cette annonce soulève un ensemble de questions sur les raisons de cette décision américaine et pourquoi la Côte d’Ivoire est-elle meilleure en termes de localisation géostratégique que la base aérienne 201 d’Agadez, au nord du Niger, qui a coûté 250 millions de dollars aux États-Unis ? Equipé et exploité depuis 2016, qui est la plus grande base de drones américains dans la région, et le principal centre de surveillance des États-Unis en Afrique de l’Ouest, et puis enfin, au vu de la montée du mécontentement populaire dans le pays, pourquoi Ivoire a-t-il fait cela ? La Côte d’Ivoire accepte-t-elle la présence française, occidentale et américaine en général ? Qui a contribué au pillage des richesses de la Côte d’Ivoire et des pays du continent ?

Depuis que les autorités putschistes du Niger ont annoncé en mars dernier la fin de l’accord militaire avec les États-Unis, Washington a dû rechercher des alternatives à cette importante base dans la région africaine du Sahel, ce qui a été confirmé par le commandant des forces de l’AFRICOM, « le Commandement spécial américain pour le continent », le général Michel Langley, qui a souligné que « la perte des bases américaines au Sahel réduira nos capacités de surveillance et d’alerte, y compris la réalisation de missions défensives à partir de ces bases », et bien sûr de confrontation. les groupes djihadistes et salafistes fortement répandus dans ces zones, ainsi que le soutien aux efforts de la CEDEAO dans la lutte contre le terrorisme.

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