Politique

Accord de coopération militaire entre l’Égypte et la Somalie : relations historiques et défis communs

Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi a promis que le Caire adopterait une nouvelle politique étrangère et se concentrerait davantage sur la protection de la sécurité nationale égyptienne. Une expression claire dans les démarches de rapprochement avec la Somalie depuis le début de cette année, conduisant à la signature par Mogadiscio et Le Caire lors de la visite du président somalien Hassan Sheikh Mohamud dans cette dernière (14 août 2024 après JC) de l’accord de défense commune, plus de six mois après les premiers accords à ce sujet et environ un mois après que le Parlement somalien a ratifié l’accord.

On a également noté ces derniers mois l’activité des voies de communication diplomatiques entre les deux pays, et la poursuite des consultations et discussions bilatérales sur les questions de coopération bilatérale (notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme), ou face aux défis communs liés à la menace. à l’unité et à la souveraineté de la Somalie sur ses territoires, ainsi qu’à la préoccupation commune des deux pays concernant les arrangements en matière de sécurité dans la mer Rouge, en prenant soin de ne pas menacer sa sécurité, bien que l’accord de défense conjointe égypto-somalien ne soit pas le premier du genre que la Somalie a signé avec d’autres pays pour renforcer la protection de son unité et de sa souveraineté (comme la Turquie et les Émirats arabes unis) ; Cependant, cela représente un tournant dans cette voie, compte tenu de l’importance que le Caire attache à la Somalie au stade actuel, et de l’intersection de cet intérêt avec la menace de l’Éthiopie sur la sécurité hydrique de l’Égypte et ses efforts pour atteindre un port maritime (logistique et militaire). après avoir annoncé la signature d’un protocole d’accord avec la région du Somaliland (qui exige la sécession de la République fédérale de Somalie) début 2024 après JC pour obtenir des droits souverains sur une bande côtière de la région ; Il s’agit d’une violation sans précédent en Afrique des chartes de l’Union africaine et des fondements les plus importants de l’action collective africaine après l’indépendance du continent : le respect des frontières héritées du colonialisme et la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays.

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