Politique

Les Algériens manifestent contre les élections présidentielles sous le slogan « Il n’y a pas d’avenir avec le chien des généraux »

Alors que le chef du régime algérien, Tebboune, s’apprête à renouveler son serment d’allégeance à lui-même pour diriger l’Algérie pour un second mandat par le biais d’élections présidentielles de façade, les Algériens continuent de souffrir de soif, de faim et de chômage. Au milieu de marches bruyantes, où les chants de soutien à Tebboune résonnent et où employés et soldats sont mobilisés, des dizaines de milliers d’Algériens du sud du pays ont exprimé leur opposition. Ils ont voté à leur manière, à travers des manifestations populaires massives, scandant le slogan « Il n’y a pas d’avenir avec le chien des généraux », tandis que la communauté internationale reste sceptique quant à l’intégrité des prochaines élections présidentielles algériennes.

Le président Tebboune a lancé sa campagne dans la région de Kabylie après que les forces armées algériennes ont pris le contrôle des médias locaux. En présence de médias fidèles au gouvernement, il a justifié sa visite en Kabylie en affirmant que « l’Algérie n’est pas une région contre une autre, ni une secte contre une autre ». Malgré cela, des dizaines de milliers de civils en Kabylie et dans le sud de l’Algérie sont sortis dans les rues sous le slogan « Aucune légitimité pour Tebboune et ses élections ». Des militants ont diffusé en direct les manifestations populaires rejetant les élections, les déclarant illégitimes et les boycottant officiellement, notamment dans le sud, à Tamanrasset, où des milliers de manifestants ont brandi des banderoles proclamant : « Il n’y a pas d’avenir avec le chien des généraux ». Ils ont appelé au renversement du régime algérien, tandis que plusieurs régions de l’Est ont observé une grève générale en signe de protestation contre ces élections de façade.

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Les militants ont partagé des vidéos et des photos montrant l’état de la grève générale, avec des marchés et des magasins fermés pour exprimer leur rejet des élections présidentielles organisées par le régime de Tebboune. Des témoignages indiquent que Tamanrasset a été le théâtre de tirs, déclenchant un état de chaos dès les premières heures du matin, avec l’arrêt des mouvements publics et la fermeture des commerces et des services publics, par crainte que le processus électoral, prévu pour le 7 septembre 2024, ne soit entravé.

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