Politique

Le Tribunal administratif tunisien accepte le recours déposé par un candidat à la présidentielle

Selon l’agence tunisienne Afrique, citant le porte-parole du tribunal administratif, « Faisal Bouguerra », l’audience générale judiciaire tenue mardi concernant les deux dossiers dont elle est saisie dans le cadre du contentieux de la candidature à l’élection présidentielle en phase d’appel a statué accepter le recours présenté par l’homme politique « Abdel Latif Al-Makki » dans la décision. La Haute Autorité Indépendante pour les Elections a rejeté son dossier de candidature pour ces élections prévues le 6 octobre prochain, a annulé la décision préjudicielle contestée et le pouvoir judiciaire a de nouveau accepté. a annulé la décision critique de « rejet » de l’autorité, ainsi qu’un autre rejet de l’homme politique et ancien ministre « Naji Jalloul ». Il a ajouté que l’issue des quatre affaires restantes sera annoncée après-demain, jeudi, et que l’affaire concerne des décisions définitives et sans appel conformément à la loi électorale tunisienne.

Le tribunal avait fixé aux 27 et 29 août les dates de prononcé des décisions dans les recours déposés devant lui dans le cadre du contentieux des candidatures à l’élection présidentielle de 2024, dans sa deuxième phase contentieuse, pour rappel, la Haute Autorité indépendante pour les élections en Tunisie n’avait accepté les dossiers que de trois candidats à la présidentielle : le président Kais Saied, qui brigue un second mandat, Zouhair Maghazawi, chef du Mouvement populaire, et l’homme d’affaires Ayachi Zamal, alors qu’elle en avait rejeté 14. Certains d’entre eux sont des personnalités politiques de l’opposition.

L’agence tunisienne Afrique a cité le porte-parole du tribunal administratif tunisien, Faisal Bouguerra, annonçant que le tribunal avait accepté jeudi le recours de Mohamed Al-Mundhir Al-Zenaidi contre la décision de la Haute Commission électorale indépendante de rejeter sa candidature à les élections présidentielles prévues le 6 octobre prochain et qu’il a rejeté le recours qu’il avait déposé. Abeer Moussa, chef du Parti constitutionnel libre, est en détention dans le cadre de plusieurs affaires, dont certaines ont abouti à une peine de prison, dont une  plainte déposée contre elle par la Haute Commission électorale indépendante, ainsi que le rejet de l’appel présenté par le militant politique Bashir Al-Awani.

  Un sondage d'opinion du peuple tunisien sur la constitution fait face à une réticence généralisée et à l'indifférence populaire
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top