Cette déclaration reflète peut-être la nature de la guerre à distance en Afrique, où les interventions à distance peuvent avoir de profonds effets locaux, et les conséquences sont souvent cachées à ceux qui sont sur le terrain. À l’ère moderne des conflits mondiaux, les États-Unis ont modifié leur approche de la guerre, en particulier dans leurs efforts de lutte contre le terrorisme à travers l’Afrique. Plutôt que de déployer un grand nombre de troupes sur le terrain, les États-Unis préfèrent une stratégie d’« intervention à distance », une approche qui tire parti de technologies avancées, de partenariats locaux et d’engagements militaires plus petits et plus impactant.
Cette approche vise à atténuer les risques, à réduire les coûts et à maintenir une influence sans les lourds fardeaux associés à la guerre traditionnelle. Cependant, cette stratégie n’est pas sans défis, en particulier dans le paysage social et politique complexe de l’Afrique, cet article cherche à susciter un débat sur la nature de la guerre à distance, son développement dans la lutte contre le terrorisme et les défis auxquels elle est confrontée, ce qui soulève des questions sur son avenir sur les théâtres de combat, comme son nom l’indique, la guerre à distance fait référence à une méthode utilisée par les États pour faire face à des menaces à distance. Plutôt que de déployer un grand nombre de leurs propres forces, les pays utilisent diverses tactiques pour soutenir leurs partenaires d’autres pays qui mènent l’essentiel des combats sur les lignes de front. En ce sens, « l’éloignement » vient du fait que l’armée de l’État intervenant est à un pas des combats sur les lignes de front. On sait que la guerre à distance ne se déroule pas uniquement au moyen de systèmes d’armes télécommandés, parfois appelés « guerre télécommandée ». Il est vrai que les technologies à distance jouent un rôle important, mais la guerre à distance englobe un éventail d’actions plus large. En fin de compte, les activités qui constituent une guerre sont menées à distance pour affronter un adversaire, qui prend souvent la forme de groupes armés non étatiques.
