Les États-Unis d’Amérique ont annoncé avoir achevé le retrait complet de leurs forces du Niger, en réponse à la demande du conseil militaire de transition qui dirige le pays depuis plus d’un an, après que l’armée a renversé le président civil Mohamed. Bazoum, le commandement militaire américain en Afrique (AFRICOM) a expliqué dans un communiqué que le processus de retrait des forces et équipements américains du Niger « s’est déroulé sans complications », le retrait des forces de l’AFRICOM du Niger a commencé en mai dernier, après que la junte militaire dirigée par le général Abderrahmane Tiani a annulé en mars l’accord de coopération militaire qui existait entre Niamey et Washington.
Malgré leur retrait, les États-Unis d’Amérique ont toujours des « objectifs de sécurité communs » avec le Niger, comme l’affirmait en août dernier le général Kenneth Ekman, chef de l’AFRICOM, le responsable militaire a déclaré que la prochaine étape serait « d’écouter » les besoins du Niger pour une « future relation dans le domaine de la sécurité » avec les États-Unis d’Amérique, en mars, le Niger a mis fin à un accord militaire avec les États-Unis, en vertu duquel une base américaine de drones était établie dans le nord du pays africain, les autorités nigérianes ont indiqué que l’accord avait été imposé de manière coercitive et ne répondait pas aux intérêts de la population. Fin 2023, il y avait environ 1 100 militaires américains au Niger, la plupart stationnés sur une base aérienne près d’Agadez.
Avant le retrait des forces américaines, le Niger avait expulsé les forces françaises et allemandes et accueilli les forces russes dans le cadre de ce que l’on appelle la « Légion russe », annoncée par Moscou début 2024.
