Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Ndohungire, a déclaré que son homologue congolais avait refusé de signer un accord convenu pour aider à résoudre le conflit rebelle dans l’est de la République démocratique du Congo qui a provoqué le déplacement de plus de 1,7 million de personnes, le mouvement M23, dirigé par les Tutsi, mène une insurrection dans l’est du pays déchiré par la violence depuis 2022, et le Congo, les Nations Unies et d’autres accusent le Rwanda voisin de soutenir le groupe avec ses troupes et ses armes, le Rwanda, qui nie soutenir le M23, affirme avoir pris ce qu’il appelle des mesures défensives et accuse le Congo de combattre aux côtés d’un groupe rebelle hutu, les Forces démocratiques de libération du Rwanda, qui a attaqué les Tutsis dans les deux pays.
Les deux pays ont participé fin août à des négociations visant à apaiser le conflit, qui a aggravé une crise humanitaire de longue date dans la région et fait parfois craindre une guerre plus large, Ndohungire a déclaré que les délégués aux pourparlers, y compris le chef du renseignement militaire congolais, étaient d’accord et avaient signé un plan visant à « neutraliser les FDLR et à lever les mesures défensives imposées par le Rwanda ». Il a ajouté que cet accord devait être signé par les ministres le 14 septembre, en marge du sommet des dirigeants de la francophonie en France, « Nous étions prêts à signer… mais le ministre congolais a refusé », a déclaré Nduhongire. Elle a d’abord commenté le rapport puis est revenue après consultation. Elle nous a dit qu’elle s’opposait à l’adoption du rapport».
Le plan envisageait de prendre des mesures contre les FDLR dans un premier temps, puis, quelques jours plus tard, le Rwanda assouplirait ses « mesures défensives », a déclaré Nduhungire, ajoutant que le ministre congolais s’était opposé à ce que ces mesures ne soient pas appliquées en même temps, selon ce que Reuters a rapporté, un porte-parole du gouvernement congolais n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires. Les dirigeants du Congo et du Rwanda, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, ont assisté au sommet en France.
