La télévision nationale sénégalaise a rapporté que l’ancien président du pays, Macky Sall, avait annoncé qu’il abandonnait son poste d’envoyé spécial pour la « Charte de Paris pour les personnes et la planète » afin de se présenter aux élections législatives anticipées prévues dans son pays le 17 novembre, la télévision sénégalaise a expliqué que le président français Emmanuel Macron avait choisi l’ancien président sénégalais pour occuper le poste d’envoyé spécial pour la « Charte de Paris pour les personnes et la planète » en novembre dernier, peu avant la fin du deuxième mandat du président Sall.
Il a souligné que la décision de Sall faisait partie d’une lettre qu’il avait adressée au président français après que Sall ait été choisi à la tête de la liste de la coalition d’opposition « Tako Wallo Sénégal » aux élections législatives, qui comprend un certain nombre de partis politiques, notamment le parti « Alliance pour la République », fondé par le président Macky Sall en 2008. Le Parti démocratique sénégalais est dirigé par Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, l’ancien président sénégalais a déclaré dans sa lettre : « Dans ces circonstances, et afin d’éviter tout risque lié aux conflits et conflits d’intérêts, j’ai décidé d’abandonner mes activités d’Envoyé spécial de la Charte de Paris pour les Personnes et la Planète ».
Sall, choisi comme tête de liste de la coalition d’opposition lors des élections législatives de début novembre, a indiqué qu’il renoncerait au poste d’envoyé spécial à compter de demain, 9 octobre 2024. Toutefois, il n’est pas encore confirmé que l’ancien président Macky Sall, qui vit à l’étranger, va rentrer dans les territoires sénégalais, la Charte de Paris pour les personnes et la planète, lancée en 2023, vise à réformer le système financier mondial afin de lutter contre le réchauffement climatique et la pauvreté.
Il est à noter que l’actuel président sénégalais, Basserou Diomai, élu en mars dernier avec 54% des voix, a annoncé en septembre dernier la dissolution du Parlement, sous le contrôle des partisans de l’ancien président, et la tenue de législatives anticipées.