Le vice-président kenyan Rigathi Gachagwa a été démis de ses fonctions hier jeudi, dans une mesure sans précédent, après plusieurs mois de conflit avec le président du pays, William Ruto, Gachagwa, 59 ans, qui était à l’hôpital au moment du vote, est devenu le premier vice-président à être démis du pouvoir dans le pays, selon cette procédure prévue par la Constitution de 2010, la présidence du Parlement du pays a déclaré dans un communiqué que 282 membres sur les 349 députés qui composent l’Assemblée nationale, soit une majorité de plus des deux tiers, ont accepté de destituer Gachagwa.
Le communiqué explique que 44 représentants ont voté contre la destitution du vice-président kenyan, tandis qu’un seul député s’est abstenu de voter, pour destituer Gachagwa, le Sénat a dû suivre l’exemple de la Chambre des représentants, soutenu par une équipe d’une vingtaine d’avocats, Gachagwa s’est défendu devant les députés pendant près de deux heures la semaine dernière, en s’appuyant sur un document de 500 pages, le vice-président kenyan a rejeté les accusations portées contre lui, les qualifiant de « pure propagande », la proposition de destitution, soumise par un membre de la coalition présidentielle Kenya Kwanzaa, énumère onze raisons pour la destitution du vice-président kenyan.
