Politique

Scoop : Après les défaites diplomatiques de l’Algérie, est-il temps de se débarrasser du général Chengriha ?

Depuis que le général Chengriha a pris le pouvoir en Algérie, il a rendu une dizaine de décisions liées aux amendements des services de renseignement algériens, qui ont éloigné environ 120 de ses dirigeants de leurs postes, et cela s’est accompagné de la nomination de nouveaux dirigeants issus d’âges plus jeunes, comme en témoigne la période où ont suivi les manifestations de février 2019 réclamées par de nombreux militants et les échecs diplomatiques successifs de l’Algérie dans le dossier du Sahara occidental pour nommer un grand nombre d’officiers de l’armée algérienne au renseignement général.

Des diplomates algériens avaient précédemment révélé qu’il existait un état de confusion dans les milieux du renseignement et de la sécurité chargés de gérer les dossiers marocains et financiers, l’un des diplomates a déclaré que les récentes crises survenues dans les dossiers du Sahara occidental, du Mali et de la Libye ont révélé l’inexactitude des estimations algériennes concernant le traitement de ces dossiers, et il a confirmé que les paris algériens ont été erronés récemment et que les partis sur lesquels l’Algérie a parié et investi tout au long de la période précédente n’ont pas répondu aux attentes… Cette atmosphère, selon un expert politique algérien, oblige le décideur à être toujours sensible aux sujets de préoccupation et le met également dans un état de surveillance et de traque des agences qui l’entourent de peur que les intérêts des individus en leur sein ne convergent avec ceux de l’opposition interne qui cherchent à exploiter la colère populaire en leur faveur.

C’est pourquoi, tout à coup, le général Chengriha, à l’aube de samedi dernier, a effectué une tournée d’inspection de plusieurs bases militaires, au cours de laquelle il était accompagné de plusieurs généraux proches de lui, certains commandants des régions militaires, notamment les troisième et cinquième, et un certain nombre de commandants de l’armée, au cours desquels il a parlé dans une chronique militaire de la situation intérieure du pays et d’autres questions internationales et régionales, un politique algérien a déclaré que le général Chengriha avait présenté ce qui ressemblait à une déclaration qui rend compte de son gouvernement devant l’armée, et il ne le fait généralement pas avec une autre institution, car il sait que le danger pourrait venir de l’institution militaire et celle du renseignement, c’est pourquoi il a constamment peur et appréhende l’assassinat.

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