Le gouvernement nigérian a annoncé hier mardi dans un communiqué diffusé à la télévision d’État que le président Abderrahmane Tiani avait signé un décret privant temporairement de leur citoyenneté sept personnes ayant commis divers crimes punis par la loi, parmi ces sept personnes, on retrouve l’ancien ministre des Affaires étrangères, Hasumi Masoud, et l’ancien ministre du Commerce, Alkash Al-Hada, qui sont jugés par le tribunal militaire, le premier pour « complot contre l’autorité de l’État ». État et trahison », et le second pour « crime de trahison et de complot contre la sécurité de l’État ».
Outre « Sayyiduna Maman Kadila », ancien colonel de l’armée nigériane, « Mahmoud Salah » et « Musa Salah », membres des fronts rebelles créés après le coup d’État de juillet 2023 pour exiger le rétablissement du régime déchu, le Front de libération nationale, dirigé par Mahmoud Salah, a revendiqué les attaques contre l’armée dans le nord et le sabotage d’un pipeline destiné à transporter du pétrole brut vers le Bénin, ainsi, ces sept personnes sont soupçonnées d’avoir commis des « attentats terroristes à l’explosif » ou des « actes de soutien au terrorisme », de collusion avec une puissance étrangère, d’espionnage pour son compte, d’incitation à commettre des actes hostiles contre l’État, de « trahison de la sécurité de l’État » et » publier des déclarations ou des propositions susceptibles de porter atteinte à l’ordre public « .
À la mi-octobre, le général Tiani a déchu de leur citoyenneté neuf responsables du régime déchu pour des raisons similaires, dont le général Karingama Wali Ibrahim, ancien chef de la garde présidentielle, et Dawda Djibo Takobakwe, directeur adjoint du cabinet.
Les autorités du Niger privent 7 personnes de leur citoyenneté nigériane
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