Politique

Drones turques et avions russes…La guerre aérienne balaie le Sahel Africain

Le Monde indique que les gouvernements militaires au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont considérablement renforcé leurs forces aériennes, avec l’aide de leurs partenaires étrangers à Ankara et Moscou, pour traquer les combattants jihadistes et les rebelles indépendantistes, le journal explique – dans une enquête commune – que les autorités burkinabè tiennent à garder secrète l’emplacement de la base aérienne – qui héberge une douzaine de drones -, même si Le Monde a précisé son emplacement dans la banlieue sud de la capitale, Ouagadougou.
Cette base – selon le journal – a été construite à l’abri des regards en 2021 et est devenue opérationnelle fin 2022, après la prise du pouvoir par la junte militaire dirigée par Ibrahim Traoré, et depuis sa piste sont lancées les marches turques de Bayraktar, qui C’est l’une des armes les plus précieuses du pays, et des marches de reconnaissance sont également lancées par la National Intelligence Agency, comme c’est le cas dans d’autres régions, le jeune officier a suivi l’exemple du leader malien, le général Assimi Goaita, qui a fait des marches l’un de ses moyens favoris pour frapper ses ennemis. Elle a joué un rôle déterminant, en novembre 2023, dans la prise de Kidal les rebelles touaregs et ont remporté une victoire symbolique pour le régime malien. Un officier malien déclare : « Les drones réalisent de grands progrès ; ils ont permis à notre armée de sauter… Grâce à eux, nous sommes toujours debout ».
Les marches, qui sont une machine militaire, sont également devenues un outil politique au service du discours souverain des conseils de gouvernement de la région du Sahel et incarnent la « montée en puissance » de leurs armées au journal télévisé national du Mali et du Burkina Faso, et il est devenu courant de voir des photos de leurs grèves accompagnées de commentaires extatiques, selon Le Monde, bien que cela alimente la propagande des autorités concernant leurs forces armées dotées des armes technologiques les plus récentes, la réalité est complètement différente – comme le dit le journal – et un opposant malien – qui a requis l’anonymat – déclare : « Ils ne contrôlent pas la situation sécuritaire, car Cela ressort clairement de la double attaque qui a fait au moins environ 80 personnes tuées au cœur de Bamako le 17 septembre.

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