Le parti d’opposition sud-africain, les Economic Freedom Fighters (EFF), a porté plainte devant la Haute Cour du pays pour tenter de relancer la procédure de destitution contre le président Cyril Ramaphosa suite au scandale qualifié de « Farmgate » par les médias locaux, le scandale était centré sur le vol présumé de millions de dollars cachés dans les meubles de ferme de Ramaphosa, qui a été révélé à la police par un ancien responsable des renseignements. Le rapport d’une commission indépendante a trouvé des preuves selon lesquelles Ramaphosa pourrait avoir commis une mauvaise conduite lors de l’incident.
Mais fin 2022, les législateurs du Congrès national africain (ANC) de Ramaphosa, qui détenait alors la majorité à l’Assemblée nationale, ont voté pour rejeter le rapport et bloquer la création d’une commission de destitution chargée d’enquêter sur les allégations, le parti des Combattants de la liberté économique affirme que l’Assemblée nationale a agi illégalement en ne demandant pas de comptes au président. Ramaphosa et l’ANC affirment que le rapport n’a pas fourni suffisamment de preuves pour étayer ses conclusions et s’est appuyé sur des ouï-dire, selon un résumé de l’affaire publié par la Cour constitutionnelle de Johannesburg. Ramaphosa a toujours nié tout acte répréhensible dans cette affaire et n’a jamais été inculpé d’aucun crime.
L’ANC a perdu sa majorité parlementaire lors des élections de mai de cette année, mais continue de gouverner au sein d’une large coalition avec d’autres partis.
L’opposition sud-africaine cherche à relancer la procédure de destitution contre le président Cyril Ramaphosa
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