L’ambassadeur Mohamed Gad, représentant permanent de l’Égypte auprès de l’Union africaine, a annoncé, dans un bref discours, le lancement du programme visant à présenter son compatriote Hanan Morsi comme candidat au poste de vice-président de la Commission de l’Union africaine, l’ambassadeur a parlé des qualifications et des expériences de leadership de la candidate, la considérant comme le choix approprié pour ce poste, avant de l’inviter à monter sur le podium pour commencer son discours.
Les élections à la direction de la Commission africaine de 2025 se caractérisent par un changement radical par rapport aux élections précédentes, dans la mesure où les candidatures aux postes de président et de vice-président de la Commission étaient limitées aux pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique du Nord, respectivement, tandis que les six autres postes de commissaires sont restés ouvert au reste des pays du continent. Cet arrangement a été mis en œuvre conformément à la décision du Sommet africain tenu en février dernier, qui a décidé du principe de rotation entre les cinq régions du continent pour promouvoir une représentation équitable au sein du continent direction de l’Union africaine.
En évoquant les raisons de sa candidature et ce qu’elle peut offrir, Hanan Morsi a expliqué qu’elle possède plus de 25 ans d’expérience en leadership, ayant travaillé au sein d’organisations internationales prestigieuses telles que la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, la Banque africaine de développement et du Fonds monétaire international, notant qu’elle a dirigé des initiatives et des réformes influentes et a également présenté des conseils aux pays en développement, émergents et développés dans des domaines vitaux tels que la gestion de la dette, l’efficacité des dépenses, la mobilisation des ressources et les politiques budgétaires, comme décrit.
La Rwandaise Monique Nsanzabaganwa occupe actuellement le poste de vice-présidente de la Commission africaine, et la course à sa succession s’intensifie, parmi les seules candidates, notamment celles des pays d’Afrique du Nord, où la candidate Hanan Morsi est en compétition avec d’autres, à savoir : Salma Malika. Haddadi, ancienne directrice des affaires africaines au ministère algérien des Affaires étrangères et ambassadrice de son pays en Ethiopie, ainsi qu’à l’Union africaine, ainsi que Latifa Akherbash, ancienne ministre d’État auprès du ministère marocain des Affaires étrangères et actuelle présidente de la Haute Autorité.