Politique

Un comité officiel tchadien pour démanteler la présence militaire française

Le Premier ministre tchadien, Alamayo Haina, a publié un décret portant création d’une commission juridique présidée par le ministre tchadien des Affaires étrangères Abderrahmane Kalamallah, chargée de superviser le démantèlement de l’accord militaire entre Paris et N’Djamena et d’entreprendre une coopération avec les autorités françaises sur les procédures. pour le départ des forces françaises et les voies juridiques pour annuler toutes les dispositions de l’accord de coopération militaire et ses propres engagements juridiques, selon la décision, il est prévu que l’Autorité prépare un plan pour mettre fin aux obligations découlant de l’accord. Traiter les aspects juridiques, sécuritaires et logistiques de la résiliation et coordonner avec la France le retrait ordonné des forces stationnées dans trois bases, avec leur équipement, dans un délai de six mois à compter de la date de notification.

Le comité, qui compte 21 membres, comprend un certain nombre de ministres, dont ceux responsables des forces armées et de l’administration régionale, ainsi que d’autres responsables clés de la présidence et du cabinet du Premier ministre. Le comité comprend également le chef des services de renseignement tchadiens, le Tchad reste le dernier pays de la région du Sahel à accueillir les forces françaises, puisqu’il accueille actuellement environ 1 000 soldats français dans les bases de N’Djamena, Abéché et Faya Largo, rejoignant ainsi la liste des pays du Sahel qui ont mis fin à leur coopération militaire avec la France après le retrait forcé des forces françaises du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

Les médias français avaient qualifié de choquante la décision du Tchad d’annuler sa coopération militaire avec la France le 28 novembre, d’autant plus qu’elle a été prise quelques heures seulement après la visite du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Le président tchadien Mohamed Idriss Déby a souligné que cette décision « ne constitue en aucun cas un rejet de la coopération internationale ni une remise en cause des relations diplomatiques du Tchad avec la France ».

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