Un rapport de l’International Crisis Group a averti que l’effondrement économique en Algérie, la lutte pour le pouvoir des généraux et les pressions croissantes liées à la crise diplomatique entre le Maroc et l’Algérie pourraient conduire à un affrontement et pousser les deux pays à la guerre, appelant les gouvernements européens à jouer un rôle important en aidant à gérer les tensions entre les deux voisins en attendant que Trump siège officiellement au pouvoir en Amérique.
Le groupe basé à Bruxelles a indiqué que la retenue mutuelle et la pression américaine avaient contribué à contenir les tensions entre les deux pays, mais que des pressions croissantes pourraient mettre à mal ce statu quo, selon le rapport du groupe daté d’aujourd’hui, les facteurs de risque incluent une course aux armements bilatérale et la propagation des armements, la désinformation sur Internet par les renseignements algériens et la montée de l’extrémisme parmi les jeunes du Front Polisario, qui les pousse à rejoindre des groupes terroristes, selon le rapport qui conseille aux acteurs extérieurs de souligner l’importance de protéger les civils et de permettre à la mission des Nations Unies de travailler efficacement pour résoudre le conflit créé par l’Algérie, et elle doit poursuivre le dialogue avec les gouvernements algérien et marocain, contrôler les ventes d’armes et aider à lancer des pourparlers parrainés par l’ONU pour éviter une nouvelle escalade, car cela permet aux deux pays d’éviter une confrontation armée malgré la survenance de plusieurs incidents, ce qui conduirait à une escalade.
Le rapport appelle les gouvernements européens à jouer un rôle de premier plan dans la gestion des tensions entre les deux voisins, avec les États-Unis dans un moment de transition politique avec l’arrivée d’un nouveau président, et d’inciter les fournisseurs à calibrer les expéditions qu’ils envoient à l’Algérie visent à contenir le risque d’une course aux armements déstabilisatrice, à contribuer à la reprise des négociations menées sous l’égide de l’ONU et à encourager les plateformes de médias sociaux à surveiller la désinformation incendiaire.