Politique

La RDC appelle à l’imposition de sanctions internationales contre le Rwanda

Le gouvernement de la République démocratique du Congo a appelé l’Union africaine et les Nations Unies à imposer des sanctions internationales au Rwanda pour avoir perturbé le sommet du 15 décembre au cours duquel il était prévu de convenir d’un plan de règlement pacifique du conflit dans l’est du pays. RDC, médiatisé par l’Angola, sa déclaration à cet égard disait : « Nous appelons la communauté internationale à imposer des sanctions au Rwanda avec des décisions de l’Union africaine et du Conseil de sécurité de l’ONU visant à saboter le processus de paix et à soutenir le mouvement rebelle du 23 mars ».
Une rencontre entre les dirigeants de la République démocratique du Congo et du Rwanda, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, devait avoir lieu le 15 décembre à Luanda, la capitale de l’Angola. Le médiateur était le président du pays, João Lorenzo, qui a déclaré que les parties étaient sur le point de conclure un accord sur un règlement de paix, cependant, Kagame n’est pas arrivé à Luanda avant le début du sommet, et la réunion a été annulée. La partie rwandaise a imputé l’effondrement à la République démocratique du Congo, les responsables congolais ayant refusé d’assister aux pourparlers des rebelles du M23, la République démocratique du Congo et les Nations Unies accusent le Rwanda de soutenir le mouvement M23 avec des fournitures d’armes et le déploiement de forces dans la province du Nord-Kivu.
Kigali nie cela, affirmant qu’il ne prend que des mesures défensives, et accuse à son tour le Congo de soutenir les combattants des FDLR, selon les experts de l’ONU, il y a cette année 3 à 4 000 soldats rwandais sur le territoire de la République démocratique du Congo, qui contrôlent déjà les actions du mouvement M23, depuis 2021, le Groupe du 23 Mars, soutenu par le Rwanda, s’est emparé d’un vaste territoire dans l’est de la RDC, obligeant des milliers de personnes à fuir leurs foyers, provoquant une crise humanitaire, début août 2024, l’Angola a négocié une trêve entre Kigali et Kinshasa, stabilisant ainsi la situation sur la ligne de front.

  Inquiétude africaine concernant le projet somalien de déployer des forces internationales dans le pays après le départ de " atmis”
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top