Le principal leader de l’opposition mozambicaine, Venancio Mondlane, a annoncé qu’il s’installerait comme président le 15 janvier après avoir refusé d’être vaincu aux élections présidentielles, cette annonce intervient alors que ses partisans organisent de violentes manifestations à travers le pays pour exiger la fin des 49 ans de règne du Frelimo, la capitale, Maputo, était comme une ville fantôme, avec presque toutes les entreprises fermées et les gens restant chez eux pour éviter les pires troubles qu’ait connu la ville depuis l’arrivée au pouvoir du Frelimo après l’indépendance en 1975.
Les bureaux du Frelimo, les commissariats de police, les banques et les usines ont été pillés, vandalisés et incendiés dans tout le pays. Le ministre de l’Intérieur a déclaré mardi soir qu’au moins 21 personnes avaient été tuées dans les troubles depuis lundi, les derniers troubles ont commencé lundi après que le plus haut tribunal du Mozambique a confirmé la victoire du candidat présidentiel du Frelimo, Daniel Chapo, aux élections tenues en octobre. Mondlane avait contesté le résultat, affirmant que l’élection avait été truquée, dans une diffusion en direct sur Facebook à ses partisans mardi, Mondlane a déclaré qu’il rejetait la décision de la Cour constitutionnelle, ajoutant qu’il prendrait ses fonctions de président le 15 janvier – le jour où Chapo devrait prêter serment.
Le président Filipe Nyusi devrait quitter ses fonctions à la fin de son mandat. On ne sait pas exactement comment Mondelein compte prendre ses fonctions, car il vit actuellement en exil volontaire dans un pays non identifié. Il a rallié ses partisans à plusieurs reprises à travers des discours sur Facebook Live, mais les a exhortés à rester pacifiques. « Nous sommes aux côtés du peuple », a déclaré Mondelein dans son discours final. Nous n’appelons à aucune forme de violence. Chapo n’a pas encore commenté son annonce, les élections d’octobre étaient la première fois qu’ils se présentaient tous deux à la présidence, la Commission électorale déclarant Chapo vainqueur avec 71 % des voix contre 20 % pour Mondlane.
Le chef de l’opposition mozambicaine Venancio Mondlane s’engage à s’installer comme président
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