Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aty, a exprimé la volonté du Caire de soutenir la CEN-SAD face aux « défis communs », mais en se concentrant sur la lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine et sur le renforcement des capacités de sécurité, cela s’est produit lors des discussions tenues hier par Abdel Ati avec l’ambassadeur Ado Al-Hajji Abiy, secrétaire exécutif de la Communauté des États sahélo-sahariens, une organisation régionale qui comprend 25 pays africains, connue sous l’abréviation (Communauté Sen-Sad), l’organisation régionale, fondée en 1998 et dont le siège est à N’Djamena, la capitale tchadienne, souffre depuis des années d’une stagnation majeure, non seulement en raison de l’escalade des risques sécuritaires dans la région, mais aussi désaccords entre les États membres, à la lumière du conflit international qui fait rage au Sahel et en Afrique du Nord.
La rencontre tenue par le ministre égyptien des Affaires étrangères avec le secrétaire exécutif de l’organisation régionale a abordé ce point. Le chef de la diplomatie égyptienne a exprimé la volonté du Caire de soutenir l’organisation afin de « faire face aux défis », Abdel-Ati a également affirmé la disposition de l’Égypte à fournir un « soutien technique et logistique » à la Communauté des États sahélo-sahariens et, dans ce contexte, il s’est concentré sur « les mécanismes visant à renforcer le rôle du groupe et à contribuer à l’élaboration d’un plan global de financement » et une réforme administrative pour activer le rôle du groupe, dans le même contexte, le ministre égyptien des Affaires étrangères a souligné « l’importance d’activer le rôle du Centre sahélo-saharien de lutte contre le terrorisme », qui est un centre spécialisé basé au Caire. Le ministre égyptien des Affaires étrangères a souligné la nécessité pour le Centre d’être en mesure de remplir le rôle qui lui est assigné dans le renforcement des capacités des États membres dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
Abdel Ati a expliqué que le centre contribuerait à « unifier les efforts pour faire face aux menaces sécuritaires auxquelles la région est confrontée, en mettant l’accent sur le soutien aux programmes de réinsertion des jeunes et la lutte contre l’idéologie extrémiste », comme il l’a dit.
L’Egypte discute avec la Communauté des pays sahélo-sahariens des moyens de lutter contre le terrorisme
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