Le régime militaire algérien hésite encore à accepter le hashtag « Manish Radi » en graciant 2 471 détenus dans les prisons d’El-Harrach, ce qui provoque davantage de réactions dans le pays et à l’étranger. Dans ce contexte, l’avocat et expert en droit international Sofiane Chouiter, qui réside à Montréal, a déclaré que la campagne soudaine de « Manish Radi » a semé la confusion dans le régime militaire et l’a déséquilibré, citant la décision de grâce présidentielle, qui a été improvisée et n’a pas été prise en compte ou programmée auparavant.
L’avocat algérien a expliqué dans une déclaration à la télévision Al Magharebia que Tebboune n’a pas discuté de la grâce présidentielle lors de sa rencontre avec le gouvernement, suggérant que la décision est venue sur la base des développements de la campagne « Manish Radi ». Chouiter a ajouté que le régime algérien prouve à chaque fois son échec dans la gestion des crises et dans la réponse aux demandes de ceux qui en ont besoin. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a surpris tout le monde en annonçant, mercredi 26 décembre 2024, une décision d’amnistie présidentielle qui a inclus 2 471 détenus, un geste qui révèle l’ampleur de la terreur que connaît le régime militaire algérien, notamment avec l’augmentation et la propagation des protestations virtuelles dans le pays et des voix qui s’élèvent en véhiculant la vague de colère et de mécontentement face aux conditions économiques et sociales déplorables de la rue.