Le président par intérim de la Guinée Conakry, Mamadi Doumbouya, a déclaré que l’année 2025 « sera une année électorale décisive, pour achever le chemin du retour à l’ordre constitutionnel » dans le pays.
Dans son discours du Nouvel An, Doumbouya a ajouté : « La date du référendum sur une nouvelle constitution sera annoncée dans les trois prochains mois », le général, au pouvoir depuis trois ans, a annoncé la reprise complète des activités politiques en vue de la tenue des élections législatives, présidentielle et municipales qui, a-t-il expliqué, « se dérouleront dans un délai raisonnable », avant le discours de Doumbouya, le président déchu Alpha Condé a adressé une lettre écrite aux Guinéens, qu’il a publiée sur sa page Facebook, dans laquelle il a appelé l’armée à « se tenir aux côtés du courageux peuple guinéen, déterminé à se libérer du joug du la junte militaire et les trafiquants de drogue, les usurpateurs du pouvoir démocratique.
Condé a décrit l’actuel président de transition comme un « ancien soldat français » et a décrit ses camarades du conseil militaire comme un « groupe mafieux hors-la-loi », les principaux partis d’opposition et organisations actives dans la société civile en Guinée ont appelé à des manifestations à partir du 6 janvier pour exiger le « départ de la junte militaire au pouvoir » dans le pays, un communiqué publié il y a quelques jours par le groupe « Forces vivantes en Guinée » expliquait que « les manifestations débuteront dans les rues et sur les places publiques le 6 janvier à Conakry et se poursuivront plus tard dans les Etats de l’intérieur ».
En Guinée Conakry, la période de transition a officiellement pris fin le 31 décembre 2024 et il était prévu, selon l’agenda convenu entre la junte militaire et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), que des élections aient lieu avant cette date, ce qui ne s’est pas produit.
