Les pays du bassin du lac Tchad ont annoncé l’élimination de centaines de combattants de Boko Haram fidèles à l’EI, mais malgré cela, les attaques terroristes dans la région n’ont pas cessé, sur fond de craintes exprimées par le commandant de l’armée nigériane selon lesquelles Boko Haram reçoit le soutien de « pays étrangers », l’organisation lance ses attaques au Nigeria, au Tchad et au Niger, et se rapproche des frontières du Cameroun et du Bénin. Bien qu’elle ait perdu beaucoup de sa puissance ces dernières années, elle est toujours capable de lancer des attaques meurtrières.
Il y a des années, les pays du bassin du lac Tchad (Nigeria, Cameroun, Tchad, Niger et Bénin) ont formé une force militaire conjointe pour éliminer Boko Haram, et cette force a pu infliger de lourdes pertes à l’organisation, le général de division Ibrahim Salau, chef d’état-major de la Force militaire conjointe, a tenu jeudi une conférence de presse dans la capitale tchadienne, N’Djamena, au cours de laquelle il a passé en revue le bilan d’une opération militaire aux frontières entre le Nigeria, le Tchad, le Cameroun et le Niger , où se trouvent les bastions et les camps de Boko Haram, le responsable militaire nigérian a annoncé avoir éliminé 310 combattants de Boko Haram lors d’une opération militaire appelée « Clear Lake », qui a ciblé le lac Tchad et a duré 3 mois, d’avril 2024 à juillet 2024.
Le général de division Salo a ajouté que l’opération militaire a également abouti à la reddition de plus de 800 combattants de l’organisation terroriste et de leurs familles, en plus de l’arrestation de plus de 160 personnes qui fournissaient des services logistiques et de renseignement à l’organisation terroriste, il a déclaré que l’opération militaire a également conduit au démantèlement de bases logistiques vitales dans la région du lac Tchad, décrivant l’opération militaire comme une « offensive majeure et complexe conçue pour éliminer tous les types d’activités terroristes », le général de division Salo a confirmé que l’opération militaire a réussi à ramener plus de 30 000 réfugiés et personnes déplacées dans leurs villages qu’ils avaient quittés en raison des activités de Boko Haram dans la région.
