Le parti au pouvoir au Tchad a remporté la majorité des sièges lors des élections législatives du mois dernier, qui ont été largement boycottées par les partis d’opposition, selon les résultats préliminaires, le parti du président Mahamat Idriss Deby, le Mouvement du salut national, a remporté 124 des 188 sièges de l’Assemblée nationale, selon Ahmed Bartcherit, président de la commission électorale. Le taux de participation a été de 51,56 %, ce qui, selon les partis d’opposition, témoigne des doutes des électeurs quant à la légitimité du scrutin, le Rassemblement national des démocrates tchadiens-Vigilance, dirigé par l’ancien candidat à la présidentielle Albert Pahimi Padacke, a remporté 11 sièges, tandis que les sièges restants ont été partagés par les autres partis politiques.
« 38 partis et coalitions politiques seront représentés à l’Assemblée nationale », a déclaré Ahmed Bartcherit, chef de l’Autorité nationale de gestion des élections, le parti du fils de Déby a présenté les élections du 29 décembre comme l’étape finale de la transition du pays vers la démocratie après sa prise de pouvoir en tant que dirigeant militaire en 2021. Cette prise de pouvoir est intervenue après la mort du président Idriss Déby Itno, qui avait dirigé le pays pendant trois décennies. En fin de compte, c’est Mahamat Déby qui a remporté l’élection présidentielle contestée de l’année dernière, les élections, qui comprenaient également des élections municipales et régionales, étaient les premières au Tchad depuis plus d’une décennie. Le président Mahamat Deby a déclaré que les élections « ouvriraient la voie à l’ère de la décentralisation tant attendue par le peuple tchadien », faisant référence à la répartition du pouvoir au-delà du gouvernement national vers différents niveaux provinciaux et municipaux.
Plus de dix partis d’opposition ont boycotté les élections, dont le Parti du mouvement pour le changement, dont le candidat, Sokseye Masra, est arrivé deuxième à l’élection présidentielle, l’opposition principale a décrit l’élection comme une « mascarade » et a exprimé ses craintes qu’elle soit une répétition de l’élection présidentielle, que les observateurs électoraux ont jugée peu crédible.